Nous élaborons une troisième voie. De quoi s’agit-il ? La première voie a été suivie par la presse traditionnelle qui a pris l’habitude de s’en sortir grâce à des aides souvent difficiles à justifier et qui ont représenté jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires. Nous lui disons aujourd’hui qu’il faire plus attention et que nous l’aiderons à évoluer de manière différente.
La deuxième voie est celle suivie par la presse tenue par de grands capitalistes qui à l’heure actuelle bénéficient, sans en avoir forcément besoin, de toutes les aides à la presse.
La troisième voie est participative et s’efforce d’ouvrir des horizons pour des entreprises petites ou moyennes. Leurs besoins de financement pourraient être couverts par 7 à 8 investisseurs apportant chacun entre 30 000 et 50 000 euros chacun. Elles pourraient ainsi développer de nouveaux types de presse qui peuvent trouver leur place dans la presse française.
Vous savez que le seul segment au sein duquel se créent des journaux est celui de la presse hebdomadaire régionale. Certains de ces journaux, de création récente, s’en sortent.