Pour le secteur du numérique – vous avez dû rencontrer les mêmes interlocuteurs que moi – cet enjeu est extrêmement important. Mais si nous décidons que la proposition de loi dont nous débattons a le caractère d’un texte un peu plus fourre-tout, dans lequel on va pouvoir insérer de multiples dispositions, je pense que nous ne pourrons pas remplir les conditions que nous avions définies.
Ma démarche s’inspire d’une idée simple : commençons modestement. Si le dispositif fonctionne, alors nous pourrons, dans six mois ou un an, lorsque la ministre aura avancé – et je sais qu’elle avance – sur son projet d’évolution des aides à la presse, aller plus loin dans un certain nombre de domaines.
Modestement, et de façon non révolutionnaire, je demande donc de ne pas tout mettre dans cette proposition de loi et de s’arrêter à ce que nous avions défini au départ. Pour l’ensemble de ces raisons, je donne un avis défavorable à cet amendement.