Troisième mesure : la création du statut de praticien territorial de médecine générale permet à des médecins généralistes, demain à des médecins spécialistes, d’aller s’installer dans des territoires désertifiés. Il y en a plus de trois cent cinquante aujourd’hui : ce sont trois cent cinquante nouveaux médecins dans des territoires où il n’y en avait plus ou bien où il allait ne plus y en avoir du fait des départs en retraite.
Enfin, il y a les contrats d’engagement de service public, dont le nombre a été augmenté de 70 % en un an. Huit cent quatre-vingts ont maintenant été de signés. Cela signifie dire que, dans un, deux ou trois ans, ces jeunes médecins iront s’installer dans ces territoires.
C’est en ce sens qu’il faut poursuivre. Cette incitation vise à améliorer les conditions d’exercice des médecins et je pense qu’ensemble, nous pouvons travailler à faire en sorte que dans tous nos territoires, il y ait des médecins et bien sûr d’autres professionnels de santé : des dentistes, des kinés, des pharmaciens. C’est cela, l’avenir de nos territoires.