Monsieur le député Krabal, les hôpitaux de proximité doivent être confortés. J’ai eu l’occasion de répéter ce soir encore que dans le cadre du Pacte territoire-santé, ces derniers ont un rôle fondamental à jouer pour attirer et garder des professionnels de santé libéraux dans nos territoires – en effet, ils ont le sentiment que les territoires dans lesquels ils sont appelés à s’installer ne répondent pas à leurs attentes si les hôpitaux manquent de dynamisme.
L’hôpital de Château-Thierry s’inscrit dans une perspective qui se situe très au-delà de celle des hôpitaux de proximité puisque son projet médical repose sur de nombreuses activités, y compris spécialisées, qu’il s’agisse de chirurgie ou d’obstétrique. On ne peut donc réduire le rôle de cet hôpital à celui d’un hôpital de proximité.
Je tiens à vous rassurer sur ce point : votre établissement a vocation à poursuivre l’exercice de l’ensemble de ses missions.
Vous avez ensuite évoqué la question de son financement en tant qu’établissement isolé. Or, il ne remplit pas les critères qui ont été définis en la matière.
Ces établissements ont en effet le plus souvent un niveau d’activité insuffisant pour équilibrer leur budget de fonctionnement en raison de leur isolement. Or, je le répète, l’hôpital de Château-Thierry ne répond pas à ces critères.
S’il n’est pas isolé, il se trouve en revanche dans une situation géographique spécifique en raison de son enclavement entre la Picardie, l’Île-de-France et la Champagne-Ardenne. Le premier objectif, pour ses responsables, est de réfléchir au développement de coopérations dans un tel cadre. Je peux vous assurer, monsieur le député, que je suis, quant à moi, très attentive à sa situation.