Monsieur le député, le 7 janvier, sitôt la stupeur et l’horreur passées, les enseignants de toute la France ont très vite compris que l’école serait en première ligne pour réagir à ces attentats, pour expliquer aux élèves l’inexplicable, et pour répondre à leurs émotions, à leurs réactions. Dans la foulée, je leur ai en effet adressé une lettre leur demandant non seulement de faire respecter une minute de silence le lendemain, mais aussi de créer des espaces d’échange et de dialogue. Ils l’ont fait ; je les en remercie.
Cela ne s’est pas toujours bien passé. Des incidents ont eu lieu ; ils ont même été nombreux ; ils sont graves. Aucun d’entre eux ne doit être traité à la légère ; aucun ne le sera.