Vous me demandez combien d’incidents m’ont été signalés. Je vais vous répondre précisément. S’agissant de la minute de silence elle-même, une centaine d’incidents nous ont été signalés. Les jours suivants, nous avons demandé aux enseignants de rester aussi vigilants ; une centaine de nouveaux incidents nous ont été signalés. Parmi ces incidents, une quarantaine ont été transmis aux services de police, de gendarmerie, ou encore à la justice, car il s’agissait dans certains cas d’apologie du terrorisme. Nous ne pouvons pas laisser passer cela.
Oui, l’école est en première ligne. Elle sera ferme pour sanctionner, et mènera un dialogue éducatif, y compris avec les parents, lesquels sont des acteurs de la coéducation.