Ma question s’adresse à M. le Premier ministre.
Monsieur le Premier ministre, lorsque la République est attaquée, lorsque le lien universel qui nous unit est attaqué, la réponse ne peut être que dans plus de République. Car la voix de ceux qui prêchent la haine, cette haine qui mène au fanatisme, ne peut avoir d’écho que lorsque la République ne crie pas haut et fort son attachement à ses valeurs, que lorsqu’elle reste muette face au repli sur soi, aux amalgames, aux communautarismes et à l’antisémitisme.
Ces derniers jours, nous avons tous et toutes été choqués d’apprendre que des enfants, dans nos écoles, avaient refusé de s’incliner devant la mémoire des défunts. La démission serait la pire des faillites.