Il est aujourd’hui vital que la République affirme ses valeurs, avec humanité, autorité et tolérance.
L’école, pierre angulaire de la République, doit être de nouveau au coeur du projet républicain.
L’école de la République doit accueillir ses enfants sur ses bancs sans distinction de condition sociale, de conviction, ou de confession religieuse. Elle ne doit plus tolérer que 150 000 jeunes la quittent sans diplôme et s’engagent dans l’impasse de la désespérance. Elle doit donner les mêmes chances à ses enfants d’accéder au savoir et constituer le premier rempart contre l’ignorance.
L’école doit, enfin, être le sanctuaire de la laïcité, une laïcité que nous devons défendre sans états d’âme face aux menaces qui la guettent, mais une laïcité de bienveillance, de réconciliation, et non pas une laïcité de défiance ou de rejet de l’autre. Une laïcité qui soit à la fois un poing serré et une main tendue. Je propose d’ailleurs qu’on lève les couleurs dans les écoles et que l’on apprenne La Marseillaise aux enfants.
Le 27/02/2015 à 08:58, laïc a dit :
Une laïcité de bienveillance, cela ne veut pas dire grand chose, car comme pour la république, il n'y a qu'une laïcité, indivisible, et elle consiste à ne pas s'incliner devant les revendications religieuses. Si une laïcité bienveillante signifie d'accepter la religion et de favoriser certaines pratiques religieuses, alors, non, c'est de l'anti-laïcité, qu'il nous faut combattre. La défense de la liberté de conscience passe inévitablement par le combat contre certaines pratiques religieuses inacceptables. La seule chose qui serait acceptable serait la visibilité du signe religieux, car l'école est ouverte à toutes et à tous "sans distinction de religion", c'est-à-dire sans prendre en compte la visibilité de la religion.
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