Quels sont les apports financiers de l'État et de la CDC pour la constitution de la BPI ? Comment s'articuleront-ils ? On parle d'une force de frappe de l'ordre de 40 milliards d'euros. D'où viennent ces ressources ? Il me semble que l'épargne réglementée ne suffira pas. Elle coûte d'ailleurs très cher, puisque les taux sont, au minimum, de 2,25 %, alors qu'Oséo lève sur le marché des fonds à moins de 2 %.
Le statut des salariés des différentes entités actuelles va-t-il changer ? Comment leurs contrats seront-ils harmonisés ?
Y aura-t-il une clé de répartition systématique, entre l'État et la CDC, des dividendes des fonds propres qu'encaissera la BPI, ou conservera-t-elle ces dividendes ?
Les régions ont souvent confié leurs fonds à des organismes de gestion extérieure. Que deviendront-ils ?