Madame Coutelle, j'ai essayé de n'oublier personne dans le discours auquel vous faites allusion. Concernant le lieu que vous évoquez, nous allons examiner le dossier avec l'ONAC-VG.
Je suis d'accord avec vous pour ne rien occulter dans nos livres d'histoire. Je ne suis pas pour une mémoire officielle : certains s'y sont risqués, mais elle n'est généralement pas le fait de grandes démocraties ! Il faut rechercher plutôt une mémoire apaisée, éloignée des conflits pouvant opposer les uns aux autres, si l'on veut la transmettre aux jeunes dans les meilleures conditions.
Monsieur Léonard, je ne peux que redire l'importance que j'accorde au lien armée-nation et combien je suis ouvert aux idées qui pourraient m'être proposées.
En conclusion, je tiens à attirer votre attention sur le retour de la quatrième génération du feu et des derniers combattants en poste en Afghanistan. Il s'agira aussi pour moi d'une priorité car nous allons être confrontées dans les mois qui viennent à des personnes ayant subi des chocs ou en difficulté, notamment en termes d'emploi et d'insertion professionnelle. Il faudra dégager des moyens, trouver des idées et faire preuve de solidarité et de reconnaissance. Peut-être s'ouvrira-t-il alors une « fenêtre » médiatique, qui nous donnera la possibilité de nous exprimer.
Mon souhait est de faire en sorte que mon ministère ne soit pas seulement un ministère du passé, mais aussi du présent et de l'avenir, et je vous demande de bien vouloir m'aider pour cela.