Je remercie tout d'abord votre commission spéciale de s'être ouverte aux non-inscrits.
Je ne reprendrai pas les arguments de mon collègue du Front de gauche, auxquels je souscris totalement : contresens historique, perte de souveraineté budgétaire, usine à gaz... Ce que je crains, c'est que la récession que va subir la France dans l'année qui vient ne pulvérise tous ces textes et tous ces beaux discours. Dépendant de ses partenaires, notre pays se retrouvera dans la pire des situations.
Sur un plan technique, je suis surpris que l'on signe un traité et que l'on présente le projet de loi organique qui en découle sans s'être mis d'accord avec nos partenaires sur la notion de déficit structurel et sur la façon de le calculer. Mme Guigou l'a souligné à juste titre.