Je suis ici devant vous pour défendre cette convention. J’ai entendu les craintes que vous nourrissiez, notamment sur l’article 25, mais je redis que cette inquiétude n’est pas fondée : il n’y a pas de risque de création d’impôt sur la nationalité.
Vous dites qu’une modification ou un avenant pourrait intervenir très vite. Si tel était le cas, nous l’aurions fait ! Mais Andorre a déjà ratifié cette convention. Monsieur de Courson a dressé l’historique : les négociations relatives à la convention ont commencé en 2011, mais on a commencé à travailler sur le sujet bien avant. On compte plus de dix années de travail sur cette convention !
Comme je vous l’ait dit, l’Espagne a signé à son tour avec Andorre une convention fiscale, plus large, le 8 janvier dernier. Il est évident que si l’on rouvrait le sujet aujourd’hui, on repartirait pour un certain nombre d’années. Le Gouvernement ne le souhaite pas.