Le choix opéré par le Gouvernement – deux tiers d'impôts et un tiers de réduction de dépenses en 2013 – m'a semblé particulièrement pertinent dans la conjoncture actuelle, marquée par la faiblesse de la demande et l'augmentation du chômage. Réduire plus fortement et surtout de façon uniforme la dépense aurait été récessif. Le Gouvernement n'est pas tombé dans ce travers. Par ailleurs, les mesures fiscales qu'il a décidées ont été très bien calibrées. Celles-ci n'affectent pratiquement pas la consommation, dans la mesure où elles préservent le revenu des ménages modestes et des classes moyennes.