Selon M. Muet, les mesures fiscales ont été très bien calibrées. Or il m'a semblé entendre ce matin M. le ministre expliquer que certaines mesures, comme par exemple la taxation des plus-values, pouvaient précisément être mal calibrées. De fait, au moment où les entreprises ne parviennent plus à se financer auprès des banques, on va maintenant leur couper les vivres en s'attaquant au capital-risque.
Vous excluez tout choc de compétitivité, mais pas un choc fiscal. Votre choix de faire porter l'effort pour deux tiers sur l'impôt et pour un tiers sur la dépense se traduira par une ponction de 13 milliards d'euros sur les entreprises. C'est donc plutôt un choc anti-compétitivité que vous êtes en train d'organiser !
L'objet de cet amendement est de contester ce choix, parce qu'il nous semble profondément récessif.