Afin de faciliter l'innovation dite « de rupture », souvent portée par les jeunes entrepreneurs, cet amendement propose d'expérimenter un nouveau type de financement fondé sur un co-investissement public-privé entre l'État, ses opérateurs, et des référents-investisseurs privés reconnus au sein de leurs écosystèmes. Les entrepreneurs du numérique sont souvent considérés par les créateurs et fondateurs de start-up innovantes comme des interlocuteurs naturels partageant la connaissance du secteur, des réalités du terrain et des difficultés de financement.
Dans le cadre de l'expérimentation, les entrepreneurs et financeurs référents orienteraient les investissements de l'État qui s'engagerait, dans une limite définie par décret, à investir un euro pour chaque euro qu'eux-mêmes investiraient dans les projets. Un comité de pilotage regroupant les représentants des fonds et institutions publics concernés par écosystème validerait les investissements, sur proposition des référents privés.