La BPI fonctionne déjà en grande partie selon cette logique, comme en témoigne sa participation à certains fonds privés, à la French Tech ou encore à des mécanismes de cofinancement public-privé semblables à ce que propose l'amendement. Observant les règles de l'investisseur avisé, elle est souvent conduite à investir aux côtés d'investisseurs privés sur les nouvelles situations, intervenant parfois dans une dynamique de levier. Ces mécanismes sont également à l'oeuvre dans plusieurs dispositifs des programmes d'investissement d'avenir, ainsi que dans le fonds de cofinancement de nos start-up par les sociétés d'investissement de business angels (SIBA) en cours d'élaboration – comme dans votre amendement, il s'agira d'un mécanisme d'investissement à un euro pour un euro.
L'action de la BPI, de plus en plus tournée vers les mécanismes de cofinancement, donne satisfaction à l'esprit de votre amendement, que je vous suggère de retirer. Le Gouvernement estime qu'il est possible de faire plus pour le financement des industries technologiques, et nous continuerons à être collectivement vigilants en matière de co-investissement public-privé.