La France a l'occasion d'effectuer un choix fort en termes de financement de la nouvelle économie : soit nous optons pour des déductions fiscales qui laissent toutes leurs marges de manoeuvre aux investisseurs privés, soit l'argent public est directement investi conjointement aux ressources privées. En privilégiant cette dernière solution, nous assumons notre singularité par rapport à nos partenaires européens comme l'Allemagne ou le Royaume-Uni.
Membre du comité de surveillance des investissements d'avenir, je confirme que de nombreux fonds, souvent gérés par la Caisse des dépôts et consignations, permettent d'abonder les initiatives privées. En revanche, les collectivités locales ne peuvent que très difficilement accompagner ces initiatives en raison de l'extrême complexité des mécanismes à mettre en oeuvre.