Même si nous admettons que pour des effets comptables, on ne tient pas compte de l'évolution des pensions, celles-ci n'en vont pas moins progresser d'environ 3 à 4 % par an, soit largement au-delà du taux de croissance nominal de l'ensemble de l'économie.
Nous devrons stabiliser l'ensemble de l'enveloppe destinée aux agents en exercice et aux agents qui ne le sont plus mais continuent d'être payés par l'État. Pour garantir le versement des pensions et, bien sûr, le traitement des agents, nous serons obligés de réduire la masse salariale des personnels.
Cet amendement est donc totalement pertinent. Il aurait des effets structurels, comme ceux que l'on recherchait tout à l'heure. Il est dommage que l'idée ne nous parvienne que par le biais d'un amendement.