Je ne partage pas votre inquiétude, madame Fraysse. En effet, cet article vise à aider les personnes reconnues comme handicapées qui ont perdu le contact avec l'emploi, et à qui les périodes de mise en situation en milieu professionnel permettront de renouer avec le monde de l'entreprise. Les employeurs peuvent déjà contourner leur obligation de compter 6 % de salariés handicapés en contribuant à l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (AGEFIPH) ; tout ce qui permet de favoriser l'insertion d'une personne handicapée dans l'emploi me paraît préférable au versement d'une somme d'argent. C'est pourquoi j'émets un avis défavorable à l'adoption de votre amendement.
En revanche, comme l'objectif réside dans le développement d'emplois stables pour les travailleurs handicapés, je propose, par l'amendement SPE1895, que les stagiaires handicapés et que les personnes handicapées bénéficiant de périodes de mise en situation en milieu professionnel ne puissent représenter que 2 % des salariés de l'entreprise.