Après vous avoir remercié, monsieur le président, ainsi que tous ceux qui ont été cités, permettez-moi, puisque vous avez eu la gentillesse d'évoquer les collaborateurs des cabinets ministériels, d'avoir une pensée pour les collaborateurs des députés et des groupes qui ont accompli un travail considérable. Je remercie surtout l'ensemble des députés, en particulier ceux qui se sont impliqués depuis le début, consacrant temps et énergie à l'examen de ce texte complexe, dont l'esprit même nous a conduits à passer d'un sujet à l'autre. Nous avions la volonté de coproduire ce texte, et même s'il n'est sans doute pas encore parfait, je pense que nous sommes parvenus à l'améliorer substantiellement ensemble.
Pour ma part, j'ai beaucoup appris durant cette semaine. Nous avons parfois partagé des désaccords et souvent trouvé des compromis. C'est ainsi, je crois, que l'on chemine vers l'intérêt général. Il me semble, en tout cas, que nous avons collectivement adhéré à l'idée que traverser des disciplines qui fonctionnent parfois de manière isolée est une nécessité, même si cela crée un certain inconfort, dès lors que l'on souhaite ouvrir l'économie, débloquer des situations, et revenir sur ce qui semble être des évidences. Certaines approches ont pu être maladroites ; vous avez aidé à les rectifier en apportant votre expertise. J'ai conscience que nous donnons parfois le sentiment de ne pas aller assez loin, et parfois celui d'aller trop loin. Nous affinerons encore tout cela d'ici à la séance. Il n'en demeure pas moins que nous avons collectivement construit une forme de consensus autour du texte, qui n'était pas gagné d'avance. Je vous en remercie tous.