Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Michel Piron, le Premier ministre a répondu à une question sur les élections grecques. Vous interrogez le Gouvernement plus spécifiquement sur la dette. Vous avez raison de rappeler la tragédie économique et sociale qui a frappé le peuple grec tout au long de ces dernières années, comme vous avez raison de rappeler les différentes mesures qui ont été prises pour tenter d’améliorer la situation.
Il s’est agi notamment de rendre les conditions de remboursement de la dette grecque plus supportables, en baissant les taux et en allongeant les délais. Cela a été fait en 2011 et en 2012, année lors de laquelle il a été décidé de rétrocéder les profits des banques centrales nationales sur la dette grecque ou encore de faire participer le secteur privé.
Il est vrai que le peuple grec a payé un lourd tribut. La question qui se pose est celle du programme d’aide et de son prolongement au-delà de la fin février, afin que le pays puisse faire face à ses besoins de financement. L’Eurogroupe en a discuté hier : les ministres des finances de la zone euro ont indiqué leur volonté de travailler avec le nouveau gouvernement grec, dès qu’il sera formé.
Les priorités visées par la France sont la croissance, l’emploi, la stabilité de la zone euro et l’aide au peuple grec. Le président de l’Eurogroupe rencontrera le Premier ministre grec en fin de semaine, pour un premier échange sur ces questions.