Vous prétendez, monsieur le Premier ministre, aimer les entreprises. Je vous mets au défi de prouver cet après-midi que vous dites vrai en répondant positivement à deux questions.
La première porte sur l’entreprise MyFerryLink basée dans le Pas-de-Calais où elle emploie 600 personnes. Reprise par ses salariés, elle ne cesse de développer son activité et occupe aujourd’hui 12 % du marché en pleine croissance de transport de voyageurs par ferry entre la Grande-Bretagne et la France. Comment expliquer dans ces conditions la décision de l’autorité britannique de la concurrence de lui interdire bientôt d’accoster à Douvres ? Comment expliquer, surtout, le silence assourdissant du gouvernement français ? Qu’attendez-vous pour interpeller le Premier ministre britannique et la Commission européenne afin de sauver l’entreprise et les emplois directs et indirects qui en dépendent ?