Je remercie vivement les rapporteurs pour la qualité de leur exposé, et l'importance de leurs travaux extrêmement réguliers sur une question absolument décisive. Je limiterai mon intervention à trois questions. Il est d'abord vrai que l'Union est exemplaire sur ce sujet – sous l'impulsion d'ailleurs de la France, je rappelle à cet égard l'influence déterminante de Mme Dominique Voynet, lorsqu'elle était ministre, dans l'adoption des accords de Kyoto – mais elle peine parfois à traduire dans les dures réalités des financements concrets les vastes ambitions dont elle se dote. Pourriez-vous nous rappeler où en est-on à ce stade des moyens budgétaires affectés par l'Europe pour atteindre les objectifs environnementaux de la stratégie Europe 2020 ? Ensuite, de manière plus générale, quels enseignements tirez-vous du bilan de Kyoto, notamment du point de vue de son échec à rallier de nouvelles nations qui ont refusé d'y être partie dès l'origine ? Enfin, compte tenu de la situation économique et des rudes désillusions des négociations de Copenhague, ne craignez-vous pas que l'adoption d'un outil contraignant soit une vue de l'esprit ?