Intervention de Guy Geoffroy

Séance en hémicycle du 27 janvier 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Sécurité routière

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Geoffroy :

…pour montrer que ce chiffre équivalait à la mort de tous les habitants de cette commune.

Quinze années d’efforts ont permis de passer, enfin, sous la barre des 8 000 morts par an : en 1997, les accidents de la route ont causé 7 989 morts. S’en est suivie une stabilisation qui nous a inquiétés : en 2001, 7 720 personnes sont décédées sur la route.

En 2002, Jacques Chirac, réélu à la présidence de la République, a décidé de lancer un grand plan ambitieux, contraignant, cohérent, qui a donné les résultats que l’on sait : moins de dix ans plus tard, en 2010, les accidents de la route ont causé moins de 4 000 morts, pour la première fois dans l’histoire de notre pays. En 2013, cette évolution s’est poursuivie, malgré des interrogations sur son ralentissement : on a compté 3 268 morts.

L’année 2014 est celle du retour de l’inquiétude : 3 388 personnes sont décédées du fait d’un accident de la route.

Monsieur le ministre, vous avez fait part de vos interrogations et des décisions que vous alliez prendre. Ces décisions s’entendent, se comprennent, mais elles ne présentent peut-être pas la clarté ni la cohérence que nous pourrions attendre. Un élément, en particulier, me semble manquer, alors qu’il avait été mis en avant dans la loi de 2013 : je veux parler de l’impact de la drogue au volant. Je me souviens de la formule de notre collègue Richard Dell’Agnola : « un joint, deux verres de vin ».

Monsieur le ministre, expliquez-nous clairement la politique que le Gouvernement entend mener pour poursuivre l’effort et la réussite de ce qui a été engagé il y a une dizaine d’années.

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