Et quant à la question de savoir si cela vaut la peine que l'on continue, comprenez bien que nous n'avons tout simplement pas le choix. Je rappelle simplement que l'écart global de température entre aujourd'hui et la dernière période glaciaire, où les glaciers couvraient par exemple le Danemark tandis que la majeure partie de la France connaissait les neiges éternelles, ne dépassait pas 5 à 6°. Imaginer, ou plutôt tenter d'imaginer, les conséquences que produirait un réchauffement de l'ampleur que l'on constate suffit à prendre la mesure des enjeux colossaux de ce combat.