L’article 2, que nous allons examiner, fait partie de ceux que l’on peut soutenir, à l’inverse des articles sur les professions réglementées, que vous attaquez, ce qui va créer demain des déserts juridiques.
Élu d’un territoire rural, je ne peux qu’être favorable au développement du transport par autocar. Dans mon département, cette extension ne peut qu’être encouragée. Nous ne craignons pas la concurrence avec le rail, évoquée par certains collègues, puisque les lignes secondaires sont inexistantes. En revanche, cette extension pourrait profiter à une part importante de la population de mon département. Je pense bien évidemment à toutes les personnes âgées qui n’ont pas de véhicule, mais aussi à tous ceux pour qui l’utilisation d’une voiture représente un coût trop important pour leur budget.
Si l’offre est bien adaptée aux besoins, si les lignes sont bien conçues et suffisamment régulières, on peut arriver à l’objectif souhaité, à savoir prendre le pas sur la voiture individuelle. La question de la limite des cent kilomètres est posée : n’est-elle pas trop restrictive ?
Quoi qu’il en soit, je ne peux qu’être favorable à un article qui développe l’offre de transports pour tous nos concitoyens, à un article qui favorise la mobilité et le désenclavement, si nécessaires dans nos territoires ruraux.