Ce serait la solution de facilité, mais ce n’est pas ce qui sauvera le chemin de fer français. Pour cela, il faut arrêter le clientélisme. Tout le monde veut un TGV, et certains souhaitent même qu’il marque des arrêts régionaux, ce qui est extrêmement coûteux. Pourquoi cela ? Vous l’avez dit, monsieur Bocquet, et je m’étonne d’ailleurs de la mansuétude dont vous faites preuve à l’égard d’une entreprise privée : parce que Alstom, dont les ventes étaient mauvaises sur le marché extérieur, a décidé de vendre sur le marché intérieur et de ne vendre que des Ferraris, dont il a fait supporter le coût à la SNCF.