C’est le choix lucide et raisonnable d’un peuple libre face à l’austérité.
C’est une voie progressiste, une voie qui tourne le dos à l’extrême-droite, une voie qui veut une Europe plus solidaire, une démarche de coopération entre les peuples plutôt que de concurrence.
Ce qui se passe en Grèce n’est pas un fait isolé. Le constat grandit dans de nombreux pays, les politiques néolibérales et la dérégulation de l’économie profitent à quelques-uns au détriment des populations et des classes moyennes. Elles ne permettent pas de sortir de la crise. Elles creusent les inégalités.
Un cap idéologique est donc dorénavant franchi au niveau européen. Des rassemblements nouveaux pour desserrer les dogmes de l’austérité sont désormais possibles.
Aussi, monsieur le secrétaire d’État, alors que le Président de la République a invité M. Tsipras à Paris – et c’est très bien –, pouvez-vous nous dire comment le Gouvernement envisage, dans cette situation nouvelle, une réorientation de la politique européenne que beaucoup demandent ?