Monsieur le ministre, vous avez parlé à plusieurs reprises de la « philosophie » de votre projet de loi. En réalité, cette philosophie, c’est d’aller vers plus de privatisations, plus de libéralisme. Vous l’avez affirmé à l’occasion de l’examen d’autres articles. Le problème, c’est que parfois, par une forme de timidité, vous n’allez pas au bout de votre volonté profonde. Vous faites ainsi des propositions que je qualifierais de « propositions de contrebandier ». Vous passez par petits paquets, comme sur le porte-bagages d’un vélo, des mesures traduisant votre volonté de privatiser, mais vous n’osez pas tout passer d’un seul coup.