Nous sommes face à un véritable problème. Cette question a une importance capitale, parce qu’elle traduit un engagement pris en 2014 par le Président de la République : la réforme du permis de conduire. C’est le premier examen de France pour le nombre de candidats : plus de 3 millions en 2013. Ce nombre cause les problèmes que vous avez décrits, monsieur Fromantin. Il ne s’agit pas seulement de pouvoir conduire, mais de pouvoir vivre, de pouvoir se rendre à son travail. C’est donc un véritable problème qui se pose à la majorité.
Nous entrerons, ensuite, dans le détail. À ce stade, laissez-moi vous dire que nous avons la même ambition : nous voulons tous renforcer l’accessibilité de cet examen pour les jeunes Français ; nous voulons tous qu’ils puissent le passer dans des délais raisonnables, à des coûts moindres qu’aujourd’hui.
Nous ne préconisons pas les mêmes solutions. Vous avez exposé la vôtre ; nous allons exposer la nôtre. Traditionnellement, cet examen est organisé par le service public. Nous voulons conserver cet aspect. Par ailleurs – c’est important – il faut que la procédure dessinée par ce projet de loi soit d’application immédiate. Le débat montrera que la procédure d’externalisation pour le permis B pourrait avoir des avantages, mais pas immédiats. Il faudrait encore attendre.