Nous, nous ne voulons pas attendre. Nous voulons des mesures qui soient immédiatement applicables, dès la promulgation de ce texte. Il y aura d’autres réformes, qui les compléteront peut-être. L’important, dès à présent, est de garantir, tant qu’il le faut, le service public. Pour cela, c’est vrai, il ne faut pas hésiter à donner des moyens en renfort. Voyez que nous ne sommes pas dans l’idéologie ! Les jeunes de notre pays doivent avoir accès à une formation de qualité.
Tout cela, il faut le faire sans attendre. Dès le vote de loi, il faut que cela soit pris en compte sur le terrain. Il faut recruter des personnes, allouer des moyens supplémentaires au permis B. Tout cela, nous voulons le faire dès maintenant.
Nous le montrerons au cours du débat : notre ambition est la même que la vôtre. Je partage le constat qui a été fait. Nous sommes comptables, ici, d’un engagement du Président de la République. La réforme proposée aujourd’hui par le Gouvernement est ambitieuse, mais je pense que la discussion peut encore l’améliorer. Elle l’a déjà améliorée au cours des débats en commission spéciale. Nous sommes capables de le faire à nouveau en séance.
Ces dernières années, le délai moyen d’attente s’est allongé. On pourrait dire, en quelque sorte, que nous avons laissé le stock augmenter ; nous n’avons pas su prendre la mesure d’un problème qui s’est aggravé d’année en année sans que l’on y apporte aucune réponse. Nous y apportons aujourd’hui une réponse ambitieuse, dont nous souhaitons discuter. Cette réponse traduit deux exigences : ne pas brader le service public…