Je ne pensais pas pouvoir le dire un jour dans cet hémicycle mais, je l’ai dit, madame la présidente, que vous étiez rassurante… C’est important, en outre, de l’expliquer à tous ; si un député de la nation ne décrit pas, à partir de son expérience personnelle, ce que vivent ses concitoyens, qui le fera ?
Il faut aussi avoir le code, ce qui, quand on a soixante ans – cela sera mon cas dans quelques semaines – n’est pas facile non plus ; il faut beaucoup s’entraîner. J’indique qu’il existe heureusement un site internet qui donne des leçons très profitables.
Vous l’aurez compris, mes chers collègues, je suis très heureux que nous ayons cette discussion. Je l’ai bien sûr un peu égayée, j’en ai conscience, mais il faut parfois savoir faire passer avec un peu d’humour des choses difficiles. C’est très lourd, et je suis heureux que la représentation nationale se rende compte à quel point le problème est dur et très, très durement vécu.