Franchement, mes chers collègues, ne pouvons-nous pas être plus inventifs et plus audacieux pour aider nos jeunes tout en continuant à faire de la sécurité routière une priorité ? Le statu quo n’est qu’acceptable.
Vous me répondrez que le texte actuel est un texte non pas de sécurité publique, mais de croissance. Or, c’est justement ce que nous sommes nombreux à lui reprocher : on y trouve un peu de tout, ce qui n’est pas inintéressant en soi, car cela permet de débats, mais nous ne faisons que survoler des thèmes qui mériteraient un examen indépendant.
J’aurais pu tenter d’introduire dans le texte, par voie d’amendements, des cavaliers législatifs, en reprenant par exemple les bonnes initiatives de certains collègues : plus grande fermeté face à la consommation de cannabis, notamment au volant, meilleur équipement des deux-roues motorisés, avec l’obligation de porter des gants et des protections dorsales, ou introduction d’une formation pratique aux gestes de premiers secours dans la préparation du permis de conduire – car cette excellente proposition de loi n’a pas encore abouti.