Mais quand le service public devient un culte et un dogme, au point qu’on ne veuille pas voir ce qui ne fonctionne pas chez lui et qu’on ne veuille pas prendre les mesures pour améliorer son fonctionnement, alors je vous le dis, monsieur le ministre : vous prenez une lourde responsabilité !
Il suffirait que vous fassiez un geste. Je crains en effet qu’on ne revienne pas sur ce dossier avant de longs mois et que l’on en reste à la réforme engagée par le ministère de l’intérieur – réforme qui, je le répète, n’est en soi ni contestable ni critiquable, mais qui est très insuffisante. Nous allons ainsi rester comme ça pendant des mois et des années, alors que ce projet de loi nous donne une opportunité que nous pourrions saisir.