Monsieur le ministre, en commençant nos débats ce matin, chacun a tenté, avec beaucoup de calme et de détermination – notamment Jean-Christophe Fromantin et Yannick Favennec pour le groupe UDI, mais d’autres également sur tous les bancs –, d’apporter sa contribution au sujet qui, j’ai eu l’occasion de le dire avant-hier, n’a jamais été réglé par personne depuis une vingtaine d’années.
Nous avons même, comme vient de le faire à l’instant mon collègue de l’UMP, reconnu que Bernard Cazeneuve avait donné de premières inflexions.
Nous ne pouvons pas rester dans la situation dans laquelle nous sommes. Cette situation a été décrite par notre collègue Fromantin, mais je n’ai pas vu un seul des rapporteurs – n’est-ce pas, monsieur Savary ? – démonter point par point ses propositions : c’est parce qu’ils savent que ça marche ! C’est ennuyeux, parce que ce projet, pourtant reconnu d’utilité nationale, est susceptible de marcher.
J’ai écouté Bruno Le Roux ce matin, sur une grande chaîne d’information. Comme j’avais le temps, j’ai pris quelques notes : cela me permettra de reprendre ses propos, parce que j’aurais quasiment pu tous les signer !