Monsieur le président, je répondrai aux différents orateurs qui sont intervenus dans la discussion générale, en commençant par les députés de l'opposition.
Ce texte de loi engage les réformes de structure que M. Vercamer appelle de ses voeux. Il a souligné un certain nombre de points positifs. Engager notre politique à la fois sur la voie d'économies et sur celle de la réorganisation structurelle de notre système de santé est un élément tout à fait important. Pour ce qui est de la protection sociale, nous avons engagé des réflexions qui nous ont amenés à saisir le Haut conseil pour le financement de la protection sociale créé par le gouvernement précédent – mais qui ne l'a jamais convoqué alors qu'une réforme était intervenue. Cela montrait le peu d'intérêt qu'on accordait à son avis. Pour notre part, avant d'engager cette réforme nécessaire, nous souhaitons recueillir la position des différentes organisations syndicales.
Enfin, j'ai bien pris note de sa position sur l'encadrement de la visite médicale hospitalière. Nous aurons sans doute l'occasion de revenir sur ce dispositif, qui avait été adopté à la demande du précédent gouvernement, lors de la discussion des amendements. Nous verrons alors comment le faire évoluer puisque nous considérons qu'il s'agit d'une mesure de santé publique destinée à maîtriser l'évolution des dépenses de médicaments.
J'ai bien écouté M. Door, mais je ne comprends toujours pas, même avec la meilleure volonté du monde, quelle est la position… de l'opposition. D'un côté, elle reproche à ce Gouvernement d'avoir fixé l'ONDAM à 2,7 %, tandis que de l'autre elle critique les choix effectués au motif que nous ne répondrions pas suffisamment aux attentes des Français. Le comité d'alerte va devoir intervenir, nous dit-elle, parce que nous ne prenons pas la mesure des évolutions.