Il semble que la France, lorsqu'elle transpose les directives européennes, ait tendance à ajouter à la complexité de ces textes, quand le législateur allemand ou néerlandais intervient de façon beaucoup plus modeste. L'explication de cette différence tiendrait notamment à ce que les professionnels de ces pays savent mener des actions de lobbying à Bruxelles tandis que leurs homologues français considéreraient que tout se joue en définitive à Paris, lors de l'élaboration de la loi de transposition, et agiraient en conséquence. C'est en tout cas l'un des éléments, bien identifié, qui font que la France a fini par décrocher par rapport à ses concurrents – et cela ne coûterait rien de nous corriger ! Qu'en pensez-vous ?