Pour justifier la signature d'un traité d'amitié et de coopération avec l'île Maurice concernant l'île Tromelin, le seul argument avancé par le ministère des Affaires étrangères, dans ce secteur qui représente 260 000 kilomètres carrés de ZEE, est de légaliser une situation de fait permettant à un État tiers d'accorder des droits de pêche sur cette zone française sans que nos autorités nationales ne réagissent.
Recevez-vous des injonctions précises pour ne pas faire de contrôles sur cette partie de notre domaine maritime ? Ou s'agit-il seulement d'un manque de moyens, sachant que nous sommes là très près de la Réunion ?
Si nous ratifiions ce traité, qui est léonin, le risque serait grand d'avoir un effet domino sur l'ensemble des îles éparses. Qu'on accuse la marine à ce sujet me heurte profondément. Or on observe une certaine inconstance en la matière, au gré des alternances : une mécanique est en route, qui continue à avancer. Je lance donc un cri de colère !