S'agissant de la « balkanisation » des aides, pourquoi n'avoir pas proposé la création d'une autorité indépendante ou d'une administration de mission qui rationaliserait ce labyrinthe, remettrait de l'ordre et éliminerait les doublons, pour ensuite y associer l'Éducation nationale ? Le rapport insiste sur la nécessité d'arriver à 500 000 apprentis, et prétend que leur nombre est stable, alors qu'un tableau montre qu'entre 1994 et 2005 il a singulièrement crû. La raison en est connue : le tissu économique français se délite. Les entreprises sont remplacées par des TPE ou des EURL, généralement créées par des cadres. C'est la conséquence des choix macroéconomiques désastreux effectués depuis trente ans.
En ce qui concerne le permis de conduire, chaque fois que j'ai réfléchi à un système d'aide, les auto-écoles m'ont fait la même recommandation : ne donner les aides qu'une fois le permis obtenu, sinon le taux de décrochage est trop important.