Je suis d’accord avec vous sur beaucoup de points, monsieur le ministre. Mais les avantages que vous avez mentionnés ont été annulés par la taxe que j’ai évoquée : les 30 000 emplois que devaient créer les entreprises de mon département n’ont pu se concrétiser. Ce qu’on donne aux entreprises d’un côté, on le leur reprend de l’autre !
De plus, vous n’êtes pas sans savoir que les entreprises qui s’installent en Espagne ont deux fois moins de charges. Les salaires y sont deux fois moins élevés que chez nous. À choisir, nos entreprises vont donc plutôt en Espagne.
En outre, nous n’avons pas le TGV, et prendre l’avion pour Paris nous coûte 650 euros aller-retour : on nous prend pour des pigeons. Je pense que notre département est très défavorisé par rapport au reste de la France, vu sa situation.