Dire qu’aujourd’hui, les jeunes notaires seraient spontanément attirés par l’installation en grande ville, c’est oublier qu’il y a tout de même certaines choses inexplicables à cette aune. Ainsi, on constate que dans le département de l’Aveyron, il y a un notaire pour 4 500 habitants – n’est-ce pas, madame Marcel ? –, ce qui démontre un maillage territorial extrêmement dense. Or que je sache, ce département, aussi beau et prospère soit-il, n’est pas a priori celui qui permet de susciter les affaires les plus nombreuses, ni même les plus rentables. Mais en Seine-Saint-Denis, il y a un notaire pour 17 000 habitants. De même, on constate dans les Bouches-du-Rhône et, grosso modo, dans le quart nord-est de la France, une sous-densité de la présence notariale.