Certains prétendent que nous procédons à une libéralisation totale qui provoquera des déserts, tandis que d’autres s’écrient : « C’est le Gosplan ! ». Ce n’est ni l’un ni l’autre : il s’agit d’un système de liberté régulée, qui, monsieur Vitel, répond à des préoccupations de bon sens.
En effet, que propose le texte ? De distinguer trois catégories : les zones où il y a besoin d’améliorer le service, parce qu’il manque des professionnels, et où s’appliquera le principe de la liberté d’installation ; les zones où l’on observe la même situation, mais où il existe un risque de déstabilisation des professionnels en place, et où prévaudra un système de liberté régulée, la garde des sceaux ayant la possibilité de bloquer une installation ; enfin, les zones où le nombre de personnels en place est suffisant, et où il n’y aura pas besoin de créer de nouveaux offices. Rien de plus ! Il me semble que l’on a voulu compliquer ou dramatiser le dispositif proposé dans l’exposé qui en a été fait. Somme toute, il s’agit d’une simple amélioration du dispositif en place et de l’offre proposée à nos concitoyens.