Vous avez préféré opposer les uns aux autres. Vous avez voulu imposer une seule voix, et alors que le dialogue était tout à fait possible, vous l’avez refusé. C’est faute de pouvoir dialoguer avec le ministère que le Conseil supérieur du notariat, et les notaires eux-mêmes, ont dû faire valoir leurs revendications auprès des élus de leur circonscription, quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent. Vous ne pouvez pas plus les en empêcher que vous ne pouvez nous interdire de défendre de tels amendements.
Si vous aviez été plus ouvert, si vous n’aviez pas cherché à faire un exemple, vous servant d’eux comme de boucs émissaires faute de pouvoir vous attaquer à d’autres professions, nous n’en serions pas là aujourd’hui.
Je sais que c’est là une vérité déplaisante, mais certains ici présents sont beaucoup plus à l’aise pour pousser des cris d’orfraie dans cet hémicycle que pour s’expliquer devant les clercs de notaires, les salariés des offices notariaux et les notaires eux-mêmes, qui vous disent qu’ils ne veulent pas disparaître.