Vous avez indiqué à plusieurs reprises à notre commission que l'équilibre de la loi de programmation militaire était tributaire de la signature de contrats d'exportation de Rafale avant la fin de 2014. Qu'en est-il au regard de la négociation en cours en Inde ? Au-delà, où en sont les discussions avec les Émirats arabes unis et le Qatar ? L'affaire des Mistral n'a-t-elle pas, à certains égards, un effet négatif ?
Ma deuxième question concerne l'Égypte. La situation dans cette partie du monde est déjà complexe : si ce pays avait sombré dans le chaos comme ont sombré la Syrie, la Libye, l'Irak ou la Somalie, on n'ose imaginer quelles en auraient été les conséquences ! On ne peut que se féliciter de la stabilité retrouvée.
Vous avez rencontré le président al-Sissi et votre homologue égyptien. Des liens se sont noués, des contrats d'exportation sont en cours, notamment en matière navale. Pourriez-vous dresser l'état des relations franco-égyptiennes sous cet aspect et indiquer ce que pourraient être nos demandes ? On ne pourra en effet résoudre le problème de la Libye sans une implication forte de l'Égypte. Les deux pays, on le sait, ont 1 200 km de frontière commune, et près d'un tiers de la population libyenne a des liens familiaux ou des ascendances en Égypte.