Non, ce n’est pas souhaitable, car il est de l’intérêt de la République que ces jeunes diplômés puissent trouver les débouchés auxquels les ont conduits leurs études universitaires. Or, tel n’était pas le cas, car le stage était un verrou : il ne permettait pas à bon nombre de diplômés d’entrer dans cette profession. Dans un contexte où l’activité augmente, où le nombre de liquidations, hélas, requiert une forte présence de ces mandataires et administrateurs, il est important d’ouvrir les voies d’accès à ces professions en n’exigeant qu’un master spécialisé, comme le propose le Gouvernement, et de réfléchir à des dispositifs d’équivalence qui ne portent en rien préjudice à la compétence et à la qualité de ces futurs mandataires et administrateurs.