Je suis déléguée régionale aux droits des femmes de la région Paca. Mon équipe, basée à Marseille, est formée de quatre personnes – ce qui était déjà le cas avant la RGPP. Je suis entourée d'une adjointe, qui vient de la direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (DRTEFP) où elle était spécialisée dans les crédits européens, d'une chargée de mission de catégorie A + et enfin d'une adjointe administrative qui, depuis 1983, s'occupe à plein temps du suivi administratif des crédits sur le logiciel Nemo, en relation avec l'outil de gestion financière Chorus.
Le plan régional stratégique (PRS) qui nous a été imposé par la circulaire de septembre 2011 nous a permis de rééquilibrer les charges de travail à l'intérieur de l'équipe, et cette nouvelle organisation a été confirmée par le changement de gouvernement.
Notre budget s'élève à 1 million d'euros, ou plus exactement, du fait des reports de crédits de l'année précédente, à près de 950 000 euros. Nous bénéficions en outre d'une enveloppe annuelle dédiée du Fonds social européen (FSE) d'environ 1 million d'euros dont malheureusement le paiement est actuellement suspendu, pour des raisons administratives qui n'ont rien à voir avec les droits des femmes.
En 2007, la contractualisation du FSE, du fonds européen de développement régional (FEDER) et du contrat de projets État-région (CPER) a été actée par l'État et le conseil régional.
Quant aux moyens consacrés aux actions répondant aux besoins sur le terrain, en région Paca, les crédits non fléchés destinés à ces actions ont enregistré une baisse de 35 %.
La délégation régionale est désormais installée dans les locaux de la préfecture. Cette proximité nous rapproche des équipes du SGAR, des chargés de mission emploi et cohésion sociale et surtout de la plateforme RH, ce qui facilite notre travail et nous a permis récemment de financer quelques formations interministérielles.