Pour la commission d’enquête sur les coûts de la filière nucléaire en France, Denis Baupin et moi avons longuement rencontré des responsables de Greenpeace. Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de les auditionner à l’occasion de cette proposition de loi, mais je voulais juste témoigner du fait qu’ils se rendaient compte qu’il était impossible de faire la différence entre les uns et les autres et qu’ils avaient conscience, avec la montée en puissance du terrorisme, de la gravité de la situation. Ils mesuraient le fait que, parfois, en allant jusqu’où ils allaient, ils prenaient un risque un peu inconsidéré.
Je voulais vous faire part de ce témoignage parce que l’échange était d’une grande sincérité.