Le groupe SRC soutiendra évidemment les très sages propositions de Mme Khirouni et de Mme la secrétaire d’État sur un sujet tel que celui-ci.
Il est certes important que la recherche avance sur la maladie, sur son dépistage, sa progression et son traitement. Tout cela est bel et bon et s’effectue par voie réglementaire.
Il n’y a que peu de choses – éventuellement – à rajouter à la future loi de santé s’agissant des conditions dans lesquelles tout ceci pourrait être amélioré, tant pour la maladie de Lyme que pour dix ou cinquante autres maladies plus ou moins comparables.
J’ajoute que les organismes nationaux chargés d’assurer la qualité des tests diagnostiques et des traitements existent déjà.
Enfin, il importe de renvoyer en commission un texte aussi peu abouti, manquant de la rigueur et de la scientificité nécessaires à toute analyse.
En effet, il repose sur des constatations fausses, grossièrement mensongères : prétendre que l’on dénombre un million de cas en Allemagne alors qu’il y en a 90 000, cela ne favorise pas la plus grande exactitude.
Nous ne pouvons pas considérer cette proposition de loi comme une base de travail. Il faudra la reprendre entièrement mais nous n’attendrons évidemment pas cela pour développer ce dont les malades ont besoin.
Un rapport a déjà été publié. Ne perdons pas de temps, continuons à travailler au mieux pour les malades et leurs associations mais, aussi, pour que les professionnels répondent aux besoins qui se font jour !
Ne laissons pas développer de faux arguments, de fausses informations et de faux diagnostics, très dangereux pour les malades à qui l’on fait croire qu’ils sont atteints par la maladie de Lyme quand ce n’est pas le cas – ce qui est tout aussi grave que de laisser des malades ignorer qu’ils en sont vraiment atteints.
Revenons à des choses sérieuses, rigoureuses et scientifiques et c’est ce que nous pourrons faire grâce à ce renvoi en commission !