Madame Allain, vous avez raison de souligner qu'il est absolument indispensable de mieux garantir la sécurité de la population face aux risques sanitaires, qui sont aujourd'hui de plus en plus nombreux dans notre environnement.
Pour atteindre cet objectif ont été mises en place des agences d'experts indépendantes qui doivent pouvoir donner une information transparente, objective et fiable ; je pense notamment à la Haute autorité de santé ou à l'Agence nationale de sécurité du médicament.
Toutefois, nous savons bien qu'il faut aller au-delà et se donner les moyens d'être particulièrement attentifs aux signaux d'alerte qui nous sont envoyés, même lorsque ces signaux sont de faible intensité. C'est dans cet esprit qu'a été discutée au Sénat, il y a quelques jours, une proposition de loi sur la Haute autorité de santé environnementale, et que demain l'Assemblée nationale discutera de nouveau de l'interdiction du bisphénol A.
Concernant la question des vaccins, sur laquelle vous m'interrogez plus spécifiquement, je vous indique que l'association E3M ainsi que les professeurs Gherardi et Authier, de l'INSERM, ont été reçus à mon cabinet afin d'évoquer la question des adjuvants aluminiques, qui fait encore l'objet de débats scientifiques.
Souhaitant que la recherche puisse se poursuivre, j'ai demandé à mes services de dresser un état des lieux pour l'ensemble des vaccins disponibles, qu'ils contiennent ou non de l'aluminium. Nous devons en effet garantir à l'opinion publique et aux Français une information fiable et indépendante, afin que les choix de la vaccination se fassent en toute sécurité et en toute transparence. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)