Nous en venons à la voirie départementale, débat épineux qui s'est conclu au Sénat par le refus de tout transfert. Je vous propose une solution qui repose sur le volontariat des collectivités intéressées, à l'exception des voiries intégrées dans les aires métropolitaines où le transfert serait automatique.
Je suggère que les régions et les départements se mettent autour de la table pour identifier ceux des itinéraires routiers qui, parce qu'ils sont traversants, structurants, parce qu'ils sont à l'évidence de nature interdépartementale, méritent d'être classés d'intérêt régional et faire l'objet d'un dispositif de convention. Je préfère cette situation au transfert automatique préconisé dans la version retenue par le Sénat ou au rejet complet de tout transfert.
L'idée est bien de faire en sorte que le département, en association avec les régions, identifie les itinéraires qui mériteraient d'être gérés, confiés à une échelle interdépartementale, par conséquent régionale.